L’esprit du BIA

Le Brevet d’Initiation Aéronautique est un diplôme à part pour l’Éducation Nationale. Il n’a pas véritablement d’équivalent. Il est en effet à la jonction de l’Éducation et du monde de l’aviation et de l’espace ; un pont entre passion et raison, savoir et pratique, professionnel et amateur, civil et militaire. Son histoire ancienne et prestigieuse démontre sa valeur et son intérêt. La France est un grand pays d’aéronautique et le BIA est un formidable vecteur de découverte qui permet aux candidats de mettre en avant des compétences et des savoirs avec enthousiasme et rigueur. L’inspection générale des Sciences et Technique de l’Ingénieur a la chance d’être en charge pour l’Éducation Nationale de ce diplôme. Le BIA est mis en œuvre en pleine coordination avec la Direction Générale de l’Aviation Civile et le Conseil National des Fédérations Aéronautiques et Sportives. Ce site a pour but de montrer la cohérence de cette initiation à la culture scientifique et technique de l’aéronautique et du spatial. Qu’il serve à toutes et à tous.

La réforme du BIA

Cette entreprise de longue haleine a été menée par un groupe de travail constitué de membres de l’Education Nationale, de la DGAC et du CNFAS. Elle aboutit à la publication des deux nouveaux arrêtés sur le BIA et sur le CAEA et à la signature d’une convention entre les parties. Quels en sont les grands principes ? Tout d’abord préserver le BIA, le clarifier sans tout modifier. Le BIA se passera toujours sous forme d’un QCM. Ensuite, garantir l’homogénéité de l’application des textes. Tout est donc parti de la définition d’un nouveau référentiel de programme, en ayant à l’esprit trois principes : ne pas perdre de vue la dimension d’initiation, tenir compte de toutes les pratiques et introduire plus nettement une dimension culturelle. Il s’agit d’abord de développer une culture aéronautique initiale. Ce qui fait la force de l’aviation, c’est la dimension des métiers et des pratiques qui en en France a toujours su partager un socle culturel commun (loisir, civil, militaire, pilote, non pilote). Il faut préserver, développer cet atout.

Le programme du BIA a par ailleurs renforcé trois domaines, celui de la sécurité, celui de l’espace et de celui de l’histoire. S’agissant des options, elles se sont développées dans le temps pour palier le manque de diversité du tronc commun. Comme ce défaut a été comblé, il n’est plus nécessaire de développer les options.  Seule une option nationale d’anglais a été maintenue. Pour la session 2015 cependant et de manière transitoire, les options ont été maintenues pour ne pas pénaliser les élèves qui auraient déjà préparé ces thèmes. Elles seront proposées nationalement. Le temps de formation au BIA est d’au minimum d’une quarantaine d’heures.

Renseignements auprès de Monsieur Comte, professeur de sciences physiques et responsable du BIA au collège.

Textes officiels et modalités concernant le BIA